En mémoire de Miguel Abensour ( 1939 - 2017 )
Louis Janover (2017)
Le sens éthique de son œuvre
Texte écrit par Louis Janover à la mémoire de Miguel Abensour, mort le samedi 22 avril. Publié conjointement sur les sites de Smolny et de Libertalia. Photo : Yann Levy
Pour Miguel,
Je voudrais seulement dire quelques mots sur ce qui a été tellement important dans l’amitié qui me liait à Miguel et qui je crois a la même importance dans son œuvre. C’est sur cette part que je veux mettre l’accent parce qu’elle n’apparaît pas toujours dans ce qu’on sait de lui. On a tendance quand on (...)
>> lire la suite de l'article
24 septembre 2013
par
eric
MARX 09c : Fondements éthiques de la pensée sociale de Karl Marx
Irving ZEITLIN - Août 1965 / pp. 71 - 100
Avertissement
Le texte ci-après est emprunté principalement à une dissertation inédite présentée en 1964 à l’Université Princeton en vue du doctorat en sociologie : Nondogmatic Marxism : A Study in the Sociological Theory and Method of Karl Marx. La matière examinée est traitée en quatre chapitres dont voici les titres :
I. Fondements éthiques de la pensée sociale de Marx.
II. Le modèle marxien du système capitaliste.
III. La théorie marxienne du système capitaliste.
IV. La méthode de Marx.
Dans la préface, l’auteur définit le (...)
>> lire la suite de l'article
MARX 14a : Le communisme — De l’utopie à la mythologie
Maximilien RUBEL - Novembre 1970 / pp. 2005 - 2013
« On a cru jusqu’ici que la formation des mythes chrétiens sous l’empire romain n’a été rendue possible que parce que l’imprimerie n’était pas encore connue. La vérité est tout autre. La presse quotidienne et le télégraphe qui en répand instantanément les inventions sur tout le globe fabriquent plus de mythes (et le stupide bourgeois les accepte et les colporte) en une seule journée qu’on n’a pu en fabriquer autrefois en un siècle ».
Marx à Kugelmann, 27 juillet 1871.
Au commencement était l’utopie. Elle dut céder (...)
>> lire la suite de l'article
VORBOTE 01c : Der Imperialismus und die Aufgaben des Proletariats
Anton PANNEKOEK - Der Vorbote Nr. 1 - Januar 1916 / S. 7 - 19
I
Der Ausbruch des ersten großen Weltkrieges im Jahre 1914 hat zwei Tatsachen grell beleuchtet: erstens die riesige Kraft des Imperialismus, zweitens die Schwäche des Proletariats, namentlich seiner Vorhut und Führerin im Kampfe, der sozialdemokratischen Parteien fast aller Länder.
Der Imperialismus unterscheidet sich von dem alten Kapitalismus dadurch, dass er fremde Weltteile unter Botmäßigkeit zu bringen sucht, um dort neue Märkte für Produkte, neue Bezugsquellen für Rohstoffe und vor allem neue Anlagegebiete für (...)
>> lire la suite de l'article
MARX 10a : Avant-propos
Maximilien RUBEL - Août 1966 / pp. 3 - 6
(Source)
La publication tardive d’écrits de Marx restés longtemps inédits a marqué un tournant dans la discussion — devenue internationale — de sa pensée qui semble surgir d’outre-tombe, alors que le triomphe de l’école semblait définitivement assuré. Paradoxalement, le marxisme doit maintenant affronter en quelque sorte la critique d’un Marx ressuscité faisant entendre sa voix à travers des textes ignorés de plusieurs générations de disciples.
La critique principale adressée par Marx à ses devanciers « utopistes » (...)
>> lire la suite de l'article
MARTOV Julius (1918) : À bas la peine de mort !
Brochure publiée à Moscou en août 1918
À bas la peine de mort !
Bien des fois, camarades ouvriers, vous êtes sortis dans la rue avec ces paroles au temps du tsarisme maudit. Ces paroles vous les avez inscrites sur vos glorieux drapeaux rouges. Ces paroles ont retenti pendant les grandes journées de février 1917, lorsque se sont écroulés les remparts de l’oppression séculaire et que le gouvernement de la Révolution a proclamé pour la première fois : la peine de mort est abolie.
Lorsque, au mois de juillet dernier, on avait tenté de rétablir la peine de (...)
>> lire la suite de l'article
MARX 11a : Avant-Propos
Maximilien RUBEL - Juin 1967 - pp. 3 - 5
Aucun livre n’a eu, comme Le Capital, ses destins.
Cent ans après sa publication, il ne semble pas avoir encore livré son secret ; son histoire reste à écrire. Bible du prolétaire moderne, ou Manuel pratique du capitaliste averti ?
Marx s’est réjoui d’apprendre qu’il était lu et compris par des travailleurs. On imagine son sourire ironique à l’annonce que, dans son pays natal, « nombre de riches commerçants et propriétaires de fabriques s’enthousiasment pour Le Capital ».
Pourtant, ces lecteurs (...)
>> lire la suite de l'article
MARX 25a : Avant-propos
Maximilien RUBEL - Novembre 1985 / p. 3 - 5
« D’après le recensement de 1797, sur les six millions d’Indiens du Pérou, cinq millions et demi avaient été détruits. Aujourd’hui, le catholicisme tend à conserver les indigènes. »
Dans ce propos d’Edgar Quinet (Le Christianisme et la Révolution française, 1845), chaque mot donne à réfléchir, aujourd’hui plus que jamais, peut-être. Même en la replaçant dans le contexte de l’époque où cette monstruosité fut perpétrée ; même en énumérant l’un après l’autre tous les grands forfaits de même nature, commis depuis lors au nom d’une fin dite (...)
>> lire la suite de l'article
8 septembre 2012
par
eric
MARX 19g : La responsabilité historique
Louis JANOVER - Janvier - Février 1978 / pp. 291 - 319
Le marxisme dans leurs têtes / La responsabilité historique
Le parcours révolutionnaire, nous l’avons connu...
J.-P. Doué, Le Monde, mars 1978.
I. La politique d’union nationale menée par les partis socialistes pendant la Première Guerre mondiale avait posé sur une base historique nouvelle le problème du socialisme de parti et du marxisme dans leurs rapports avec l’auto-émancipation ouvrière. Après Octobre 1917, cette réflexion s’est articulée sur une tâche pratique immédiate et urgente : la lutte contre le (...)
>> lire la suite de l'article
2 septembre 2012
par
eric
MARX 27a : Avant-propos
Maximilien RUBEL - Septembre 1989 / p. 3 - 6
Que le bicentenaire de la Révolution de 1789 coïncide avec un « moment » de l’histoire humaine dont d’aucuns vont chercher l’explication et le dévoilement dans la mythologie de l’Apocalypse n’a rien de quoi surprendre, pour peu que l’on soit capable d’admettre et de saisir le déterminisme ayant conduit à ce « temps de la fin ».
Si l’humanité en était arrivée à s’interroger, à travers une pléiade d’esprits lucides disposant d’une sérieuse culture scientifique sur ses chances de survie, c’est qu’elle aurait réussi, (...)
>> lire la suite de l'article
BOUKHARINE, OSSINSKI, RADEK, SMIRNOV : La Revue Kommunist (Moscou, 1918)
Présentation de l’éditeur - Table des matières - Parution : Décembre 2011
Les communistes de gauche contre le capitalisme d’État
Textes traduits du russe par Julia Gousseva
Quatrième de couverture :
« Si la révolution russe était écrasée par la contre-révolution bourgeoise, elle renaîtrait comme le Phénix ; si par contre elle perdait son caractère socialiste et décevait par ce fait les masses ouvrières, alors ce coup aurait des conséquences dix fois plus terribles pour l’avenir de la révolution russe et internationale. »
(Karl Radek - Kommunist, n° 1)
Que la révolution russe n’ait pas été ce (...)
>> lire la suite de l'article
SOREL Georges (1899) : L’éthique du socialisme
Conférence prononcée le 20 février 1898 au collège libre des sciences sociales de Paris
I
L’éthique du socialisme présente les plus grands difficultés ; d’ordinaire les auteurs qui s’en occupent cherchent à montrer comment il faudrait résoudre la question sociale, au lieu d’interpréter le mouvement socialiste ; cependant ce mouvement a acquis, aujourd’hui, une si grande étendue et des caractères si nets qu’on peut l’étudier comme un phénomène naturel. Il ne faut pas se borner à discuter les opinions émises par des écrivains socialistes notables ; car l’expérience nous montre que le peuple échappe souvent à la (...)
>> lire la suite de l'article
MARX 19d : Engels fondateur ?
Ph. DÉHAN - Janvier - Février 1978 / pp. 217 - 238
Les circonstances aidant, les écrits que Frédéric Engels a été amené à rédiger à la suite de la maladie de Marx ont beaucoup contribué à la naissance de l’idéologie appelée « marxisme » ; puis, surtout après l’unification à Gotha des deux partis ouvriers allemands en 1875, ce « marxisme » est devenu l’idéologie en formation de la tendance qui demeurait organisée et allait porter ce n
>> lire la suite de l'article
ICC V.2 09c : Party and Working Class
Anton PANNEKOEK - Vol. 2, n° 9-10 - September 1936 / pp. 43-48
We are only at the very earliest stages of a new workers’ movement. The old movement was embodied in parties, and today belief in the party constitutes the most powerful check on the working class’ capacity for action. That is why we are not trying to create a new party. This is so, not because our numbers are small - a party of any kind begins with a few people - but because, in our day, a party cannot be other than an organization aimed at directing and dominating the proletariat. To this (...)
Read the whole article
MARX 17a : Avant-propos
Maximilien RUBEL - Octobre 1974 / pp. 1393 - 1394
Pour divers qu’ils soient quant à leur thème, les articles ici présentés convergent en direction d’un seul objectif : l’apport de la pensée sociale du XIXe siècle à la critique radicale du XXe. L’accumulation de la richesse matérielle, par suite du progrès scientifique et technique, devait s’accompagner de l’augmentation de la souffrance humaine suivant cette « loi économique du mouvement de la société moderne » que Marx s’était donné pour tâche de révéler à ses contemporains comme aux générations à venir. Or, c’est dans (...)
>> lire la suite de l'article
MARX 18l : Ombres marxistes - IV. Social-démocratie et tentation totalitaire
Louis JANOVER - Avril - Mai 1976 / pp. 1034 - 1042
Note de lecture : F. DOMELA NIEUWENHUIS, Le Socialisme en danger, édition établie par Jean-Yves BÉRIOU, Paris, éd. Payot, 1975, 284 pages, coll. « Critique de la politique ».
Éternelle social-démocratie ! Ce qui ne laisse pas de frapper à la lecture de cet ouvrage, c’est non seulement l’actualité de la critique de Domela Nieuwenhuis, mais cette image qu’elle révèle d’une social-démocratie toujours identique à elle-même, sortie tout armée idéologiquement de la tête de ses chefs historiques pour remplir sa fonction (...)
>> lire la suite de l'article
MARX 21f : Marx Édition du Jubilé 1883 -1983
Maximilien RUBEL - Juin - Juillet 1981 / pp. 863 - 878
Marx Jubiläumsedition
I
À l’approche de 1983, premier centenaire de la mort de Karl Marx, on a peine à imaginer le tumulte des cérémonies, le chœur alterné des louanges et des imprécations.
Solitaire et méconnu de son vivant, Marx a fini par recueillir une gloire et une réputation posthumes qui vont à l’encontre des exigences de son œuvre. En fait, cette œuvre n’a commencé à être vraiment connue et à s’imposer qu’entre les deux Guerres mondiales : d’importants écrits inédits ayant alors été livrés au public, on pouvait (...)
>> lire la suite de l'article
MARX 18c : La constitution du « Marxisme »
Margaret MANALE - Avril - Mai 1976 / pp. 813 - 839
Dans l’essai ci-après, l’auteur continue la recherche commencée dans un travail antérieur (« Aux origines du concept de “marxisme” », Études de marxologie, octobre 1974) où il a été montré que les termes « marxiste » et « marxisme » sont apparus primitivement sous la plume d’adversaires et de critiques de Marx dans l’Association internationale des travailleurs ; le rôle de Mikhail Bakounine dans l’acte de « fondation » s’est révélé particulièrement efficace. Pour une conception globale de la (...)
>> lire la suite de l'article
MARX 18b : L’autopraxis historique du prolétariat
Maximilien RUBEL - Avril - Mai 1976 / pp. 773 - 812
I
En janvier 1832 parut à Londres une brochure de quinze pages intitulée Grand National Holiday and Congress of the Productive Classes. La couverture nous apprend que le texte fut imprimé et publié à Londres par William Benbow, demeurant 205 Fleet Street. Membre remuant de la National Union of the Working Classes and Others fondée en avril 1831 par des disciples d’Owen, Benbow, tenancier d’un café situé à l’adresse indiquée, lança une véritable déclaration de guerre, au nom des « producteurs », c’est-à-dire du (...)
>> lire la suite de l'article
LUXEMBURG Rosa (1918) : Eine Ehrenpflicht
Artikel, « Die Rote Fahne » vom 18. November 1918
Für die politischen Opfer der alten Reaktionsherrschaft wollten wir keine „Amnestie“, keine Gnade. Unser Recht auf Freiheit, Kampf und Revolution forderten wir für jene Hunderte Treuer und Braver, die in Zuchthäusern und Gefängnissen schmachteten, weil sie unter der Säbeldiktatur der imperialistischen Verbrecherbande um Volksfreiheit, Frieden, Sozialismus kämpften. Sie sind nun alle frei. Wir stehen wieder in Reih und Glied, zum Kampf bereit. Nicht die Scheidemänner mit ihren bürgerlichen Kumpanen und dem (...)
>> lire la suite de l'article
BILAN 11i : Hermann Gorter (sa place dans le mouvement théorique du communisme international)
Septembre 1934 / pp. 395 - 398
Une remarque préliminaire. Les camarades de « Bilan » me demandent d’écrire sur la soi-disante « école » hollandaise. Cette épithète n’est autre qu’un mot sarcastique employé par des militants russes, qui excellaient dans l’art d’attribuer des adjectifs désobligeants aux personnes et courants contre lesquels ils avaient à lutter. Lénine, Radek, Trotski étaient passés maîtres dans cet art. Dans les années 1919-1922, la tendance de gauche des Communistes Ouvriers Allemands luttait contre les changements qui, à cette (...)
>> lire la suite de l'article
LUXEMBURG Rosa : Introduction à l’économie politique
Présentation de l’éditeur - Table des matières - Parution : Avril 2008
L’ouvrage principal est précédé du texte « Rosa Luxemburg, l’histoire dans l’autre sens », par Louis Janover.
Quatrième de couverture :
De 1907 à 1913, Rosa Luxemburg, militante et théoricienne de la gauche révolutionnaire, donne des cours d’économie politique à l’école du parti social-démocrate allemand. Alors que ce dernier se montre de plus en plus complaisant à l’égard d’un système qui conduit tout droit à la Première Guerre mondiale, Rosa Luxemburg fait ressortir les contradictions insurmontables du capitalisme, (...)
>> lire la suite de l'article
PANNEKOEK Anton (1933) : La destruction comme moyen de lutte
Réflexions après l’incendie du Reichstag
L’appréciation de l’incendie du Reichstag dans la presse de la gauche communiste nous amène encore à poser d’autres questions. La destruction peut-elle être un moyen de lutte des ouvriers ?
Tout d’abord, il convient de préciser que personne ne pleurera la disparition du Reichstag. C’était un des bâtiments les plus vilains de l’Allemagne moderne, toute l’image pompeuse de l’Empire de 1871. Mais il y a d’autres bâtiments, plus beaux, et des musées avec des trésors artistiques. Lorsqu’un prolétaire désespéré, pour se (...)
>> lire la suite de l'article
CAMUS Albert (1953) : Moscou sous Lénine
Préface de l’ouvrage d’Alfred Rosmer
C’est un des paradoxes de ce temps sans mémoire qu’il me faille aujourd’hui présenter Alfred Rosmer alors que le contraire serait plus décent. À cet égard, il suffira peut-être de dire que Rosmer, avec quelques autres qui refusèrent en 1914 la palinodie de la deuxième Internationale, est un des rares militants qui, en quarante années de lutte, aient conservé le respect et l’amitié de tous ceux qui savent combien rapidement s’effondrent les convictions les plus fermes sous la pression des événements. Syndicaliste (...)
>> lire la suite de l'article
JANOVER Louis (1991) : Les vraies leçons de Marx
Article du journal « Le Monde », 7 septembre 1991
Article paru dans les pages « Débats » du journal Le Monde, 7 septembre 1991. Notes : Smolny (E.S.).
Le communisme se meurt ! Le communisme est mort ! Après la mort de Marx et l’effondrement du marxisme, voilà de nouveau à la une les titres qui avaient fait florès au moment du retour des pays de l’Est dans le giron de l’économie de marché. Or, surprise paradoxale, cette « mort du communisme » confirme avec éclat « la loi économique du développement de la société moderne » que l’auteur du Capital prétendait avoir (...)
>> lire la suite de l'article
JANOVER Louis (1981) : Actualité de Panaït Istrati
Article paru dans « Le Monde diplomatique », janvier 1981
Article paru dans Le Monde diplomatique de janvier 1981. Si depuis, Panaït Istrati a fait l’objet de plus nombreuses attentions (ses Oeuvres ont été publiées en trois volumes aux éditions Phébus en 2006), ce texte n’en demeure pas moins exemplaire par les clés politique et éthique qu’il donne à la lecture de l’oeuvre d’Istrati, la chute du mur n’ayant pas diminué, mais renforcé la charge de mensonges aidant à la bonne conscience des ci-devant défenseurs du « socialisme réellement existant » tout en maintenant (...)
>> lire la suite de l'article
18 décembre 2006
par
eric
ISTRATI Panaït (1929) : Conclusion pour combattants
Extrait de la « Confession pour vaincus »
Cette conclusion du texte de Panaït Istrati (1884-1935), Vers l’autre flamme, comme la Confession pour vaincus, ne peut manquer de toucher au plus profond de leur coeur tous ceux qui ont voulu prendre leur part du combat de l’humanité pour son émancipation, en ont connu les difficultés et les revers, mais qui savent que « ce n’est qu’ainsi que nous devenons libres ». (E.S.)
N’est combattant, à mes yeux, que celui qui subordonne ses intérêts individuels aux intérêts de l’humanité meilleure qui doit venir.
Je (...)
>> lire la suite de l'article
LUXEMBURG Rosa (1918) : Un devoir d’honneur
Article du journal « Die Rote fahne » n°3, 18 novembre 1918
Cet article, rédigé par Rosa Luxemburg (1871-1919) peu de temps après sa libération de prison est paru dans le journal spartakiste Die Rote fahne (Le Drapeau Rouge) n°3 le 18 novembre 1918. Traduction et notes du groupe « Démocratie communiste ».
Nous n’avons sollicité ni « amnistie » ni pardon pour les prisonniers politiques qui ont été les victimes de l’ancien régime. Nous avons exigé notre droit à la liberté, par la lutte et la révolution, pour les centaines d’hommes et de femmes courageux et fidèles qui ont (...)
>> lire la suite de l'article